Selon la définition du Dictionnaire, la Santé est l’état de normalité fonctionnelle de notre organisme. C’est un phénomène positif et unique. La maladie est la manifestation d’un trouble fonctionnel de l’organisme, c’est-à-dire une altération de la santé, un phénomène négatif également de nature unique.
Il n’y a donc pas de maladies mais des malades et il n’y a pas non plus de maladie locale, mais comme effet du désordre général. La diversité des symptômes est déterminée par l’hérédité, l’âge, le sexe, la profession, les coutumes, le climat… Sauf en cas d’accident. Le corps ne tombe malade en partie : ou il est en bonne santé ou complètement malade. Bien que l’accident et la maladie se caractérisent par l’altération plus ou moins grande du fonctionnement de l’organisme atteint.
Mais si la maladie et l’accident ont des effets analogues, leur origine est différente. L’accident suppose une cause externe, tandis que la maladie obéit à une cause interne, propre au sujet qui la subit.
Les maladies ne viennent donc pas de l’extérieur, comme les supposées infections. Mais elles prennent naissance à l’intérieur de notre corps, toujours à cause d’altérations digestives. La maladie est la sanction que la nature nous impose pour la transgression de ses lois qui régissent la vie.
Par la douleur nous sommes obligés de modifier nos cours. Il représente aussi une crise, une réaction défensive de l’organisme, qui tente d’expulser les impuretés et qui sont toujours acquis par une alimentation non naturelle.
Attribuer la maladie à l’infection microbienne, c’est lui donner une origine analogue à l’accident, ce qui contredit la raison et notre expérience
Les microbes sont des agents de vie et non de mort. Même l’hérédité n’est la cause d’aucune maladie spécifique. Les parents transmettent à leurs enfants la qualité de leur sang et la texture de leur organisme, mais pas une maladie spécifique. Si les maladies étaient héréditaires, l’espèce humaine aurait déjà disparu de la surface de la Terre. Une vie judicieuse avec une bonne nutrition et des éliminations actives, régénérera la composition du sang héritée par les enfants de parents, qui ont intoxiqué leur organisme avec une vie d’erreurs ou de vices. L’école primaire doit apprendre aux enfants à être les gardiens de leur santé.
L’exemple des animaux qui vivent en liberté et sont guidés par leur instinct nous enseigne comment agir conformément aux lois naturelles. C est une garantie que la santé est quelque chose de commun et d’ordinaire. D’autre part, l’homme, ayant dégénéré son instinct, est victime d’erreurs individuelles et collectives. Ce qui le conduit à vivre quotidiennement en conflit avec la réalité.
C’est pourquoi le manque de santé est l’état habituel de l’être humain
Le concept de maladie qui l’attribue à une infection microbienne, vise à faire disparaître les maux de l’homme par
procédures étranges pour le patient, médicaments, chirurgie, vaccins…. D’autre part, la médecine naturelle cherche le remède de ses maux.
La vie se développe et se maintient par l’incorporation dans notre corps des énergies et des substances nécessaires à son économie. Et, en outre, par l’élimination opportune de ce qui est dépensé, inutile ou nocif. Ainsi, la vie organique repose sur la nutrition et l’élimination.
Lorsque ces fonctions sont normales, le corps sera en bonne santé et vice versa
Par les poumons et la peau, nous introduisons dans notre corps les substances et les énergies de l’environnement :
- L’air
- La lumière
- Le soleil
- Le magnétisme
- L’électricité
- Et les énergies de toutes sortes
Par le système digestif, nous incorporons les éléments de la terre, directement des fruits et légumes que nous consommons, et indirectement des produits animaux. Également avec l’appareil digestif, plus les reins, l’élimination des déchets de l’activité organique est effectuée.
Notre corps est analogue à un moteur à combustion interne. Pour que ce moteur fonctionne normalement, il doit être bien “alimenté” en air, en essence et en huile. Nécessite également un nettoyage et une évacuation active des déchets, si possible avec une évacuation libre. Enfin, un refroidissement adéquat est essentiel pour éviter l’échauffement et la dilatation des cylindres, sinon ils seraient détruits. La même chose se produit avec le corps humain.
Pour que la santé existe, une bonne nutrition avec suffisamment d’air et de nourriture est nécessaire, ainsi qu’une bonne élimination par la peau, les reins et les intestins
Enfin, il est également essentiel de refroidir l’intérieur de l’utérus pour éviter la putréfaction intestinale qui dénutrit et intoxique l’individu, affaiblit ses forces et hâte sa mort. Conformément à cela, les systèmes qui prétendent triompher des maux de l’homme avec de simples régimes alimentaires ou diététiques sont voués à l’échec, car ils ignorent que la digestion nécessite la température normale du système digestif pour être une source de sang pur et de vie saine.
On sait qu’un moteur qui surchauffe, en dilatant ses cylindres, produit des frottements qui rendent le travail difficile. Cela entraînant la destruction de ses pièces. De même, la fissure interne, plus ou moins commune à tous les malades, encombre, affaiblit et détruit les organes internes. Elle altère et entrave en même temps les fonctions importantes de la peau et des poumons.
Une alimentation saine n’exige pas d’efforts de la part du corps
Ce qui signifie qu’elle ne modifie pas les températures du corps qui respire de l’air frais par les poumons et la peau. Cette nutrition apporte ce dont l’organisme a besoin sans y laisser d’impuretés et suppose une élimination normale. C’est pourquoi la santé dépend en fin de compte de la nutrition.
Une alimentation insuffisante qui nécessite un travail excessif et prolongé du système digestif est la cause de la fièvre interne et du sang impur. Cela abaisse le l’énergie vitale de l’individu et provoque les diverses anomalies qui sont classées comme des maladies. La maladie, alors, quel que soit son nom ou sa manifestation est toujours constituée par l’altération plus ou moins grande des fonctions de nutrition et d’élimination, causée par la fièvre interne de la matrice. Il est donc entendu que le point de départ et le laboratoire qui génère et entretient toute maladie est toujours dans l’utérus.
Maladie aiguë et chronique
L’atteinte à la santé peut être aiguë ou chronique. Le premier dénonce un effort actif de l’énergie vitale pour restaurer la normalité organique en menant une vie contre nature. Elle constitue une crise de guérison qui, si elle est favorisée et non étouffée, restaure la santé intégrale du corps. Les affections aiguës sont typiques de l’enfance et des personnes robustes. Chez le malade chronique, l’organisme coexiste avec son trouble fonctionnel car il manque d’énergie vitale suffisante pour faire fonctionner la crise de guérison, c’est-à-dire un processus aigu de purification.
Les maladies chroniques prédominent chez les personnes âgées et affaiblies par malnutrition, intoxication ou traitement médicamenteux. Elle ne guérit que la maladie aiguë, car seul il révèle des défenses naturelles adéquates capables de libérer l’organisme de l’impureté qui altère son fonctionnement normal.
Pour guérir d’une maladie chronique, il est nécessaire de la rendre aiguë. Ainsi, lorsqu’un traitement naturel est pratiqué, il est considéré comme un signe de guérison. Lorsque le patient voit réapparaître les symptômes aigus de sa maladie qui avaient été étouffés par des médicaments ou des interventions chirurgicales.
Normaliser sa nutrition et activer son élimination
L’organisme met énergiquement en action ses défenses pour expulser les ordures accumulées dans son ventre. La médecine de la nature active les symptômes aigus qui défendent la vie du corps. D’autre part, la médecine conventionnelle, confondant le symptôme avec le mal lui-même, tente de le combattre en supprimant sa manifestation par des substances toxiques qui abaissent l’énergie vitale et arrêtent l’activité défensive de l’organisme.
La fièvre externe, les éruptions cutanées, la diarrhée, la douleur, la suppuration, etc., ne sont pas en elles-mêmes des activités nocives, mais des révélations défensives de l’organisme qui accusent en lui l’existence de matière morte, de substances étrangères au corps vivant qu’il faut détruire et éliminer pour le débarrasser de sa présence nuisible.
La composition et la circulation du sang sont altérées par la présence de ces substances morbides. Ceci provoquant divers troubles classés à tort comme d’autres maladies.
La médecine symptomatique, pratiquée comme science officielle ignore que les réactions naturelles de l’organisme l’amènent toujours à agir pour sa propre défense
Combattre de front ces réactions manifestées dans le symptôme, c’est désarmer la Nature. C’est forcer le corps à vivre avec ses propres ennemis. Nous savons que la fièvre est un processus inflammatoire et congestif des tissus affectés par une réaction nerveuse et circulatoire. Elle prend naissance et est entretenue par l’irritation, l’inflammation et la congestion des muqueuses et des parois du tube digestif.
Il n’y a pas de malade sans fièvre, même si le thermomètre ne l’indique pas. Dans les crises aiguës, la fièvre apparaît à la surface du corps, tandis que dans les maladies chroniques, la fièvre est toujours abrité à l’intérieur de l’utérus.
Seule la fièvre externe est un signe de défense organique et la fièvre interne dénonce l’incapacité défensive de l’organisme. C’est pourquoi il accompagne toujours le patient sans symptômes. La fièvre externe peut être évaluée en mesurant la température avec un thermomètre sous le bras. Tandis que la fièvre interne ne peut être confirmée que par l’observation du pouls et de l’iris.